Superior Energy Services réduit son DSO de près de 20 %
Superior Energy Services améliore son fonds de roulement en optimisant la trésorerie et en standardisant ses processus de facturation.

À propos de Superior Energy Services
Basée à Houston, au Texas, Superior Energy Services répond aux besoins en forage, complétion et production des entreprises pétrolières et gazières du monde entier. L’entreprise propose un large portefeuille de services spécialisés et d’équipements pétroliers utilisés à chaque étape du cycle de vie économique des puits de pétrole et de gaz. Les producteurs d’énergie du monde entier s’appuient sur Superior Energy Services pour bénéficier de services, d’outils, d’équipements et de personnels hautement qualifiés indispensables au développement et à la production de ressources pétrolières et gazières.
Défi
Améliorer le fonds de roulement en réduisant le délai moyen de paiement (DSO). Pour Superior Energy Services, cela impliquait de surmonter les incohérences entre les systèmes informatiques internes afin de simplifier la facturation des grands comptes.
Solution
Superior Energy Services a choisi la plateforme Actian Business Xchange.
Résultat
Grâce à la plateforme Actian Business Xchange, Superior Energy Services a réduit son DSO global de près de 20 %, ce qui a permis d’améliorer la trésorerie et de mieux faire face aux fluctuations du secteur de l’énergie, avec moins de perturbations.
Le secteur pétrolier et gazier a toujours eu un faible pour les « wildcatters », ces pionniers solitaires qui réussissent dans un univers soumis aux cycles d’euphorie et de crise. Il a aussi une longue tradition de rachats, où les grandes entreprises absorbent des structures plus petites, en particulier celles qui ont prouvé leur valeur et souhaitent capitaliser sur leur succès.
Superior Energy Services, basée à Houston et spécialisée dans les services liés au forage, à la complétion et à la production pour les acteurs du pétrole et du gaz à travers le monde, s’est révélée particulièrement habile dans cet exercice. En multipliant les acquisitions, elle s’est constituée un portefeuille international qui couvre tout, des outils et équipements jusqu’aux équipes hautement qualifiées capables d’intervenir immédiatement sur le terrain.
Mais derrière cette apparence d’unité, la réalité était bien plus complexe. Superior avait racheté des centaines de sociétés sans jamais leur imposer un système unique pour gérer leurs opérations. « À un moment donné, nous avions plus de 100 lignes de produits et de services qui fonctionnaient de manière quasiment autonome », explique John Streeter, Directeur Crédit et Recouvrement chez Superior Energy Services. « Et au sein de ces lignes, il existait plusieurs systèmes ERP – parfois même plusieurs versions d’un même système. »
Le problème de Superior ne se limitait pas à la gestion d’un grand nombre de systèmes ERP distincts. Il avait aussi un impact direct sur les clients : plusieurs lignes de produits et services de l’entreprise s’adressaient aux mêmes clients, mais chacune les facturait séparément. Ce fonctionnement fragmenté était à la fois inefficace et chronophage pour les équipes concernées. Résultat : le délai moyen de paiement (DSO) s’en trouvait allongé, et les indicateurs de performance associés étaient loin d’être à la hauteur des attentes des dirigeants de Superior.
« Nous voulions identifier certains de nos plus gros clients en volume et intégrer notre cycle de facturation à leurs services achats et comptabilité fournisseurs, afin de gagner en efficacité opérationnelle », explique Streeter. « La direction souhaitait réduire le DSO au maximum, car ce chiffre a un impact direct sur la trésorerie et le fonds de roulement. »
La question était donc simple pour Streeter : comment y parvenir avec une infrastructure informatique aussi décentralisée ?
La solution
Superior n’avait pas l’intention de centraliser ses différents services administratifs, ni d’imposer une méthode unique à toutes ses entités. À la place, Streeter a proposé une approche qui incitait chaque service à standardiser certains processus liés aux achats et à la facturation. Cette méthode présentait deux avantages majeurs, à la fois pour les équipes opérationnelles et pour les dirigeants : elle permettait de réduire le temps nécessaire à la préparation et à l’envoi des factures, de faire baisser le DSO, et d’améliorer la situation de trésorerie de l’entreprise. L’un des éléments clés de cette réussite a été l’adoption de la plateforme Actian Business Xchange (BX).
La plateforme Actian BX propose un service d’échange de données entièrement géré, basé sur le cloud, à destination des acheteurs comme des fournisseurs. Elle permet aux différentes entités de Superior d’échanger et de convertir des factures, bons de commande, avis d’expédition et autres documents avec leurs clients, sans se soucier des formats ou exigences spécifiques. Une unité métier de Superior peut envoyer une facture à Actian BX, qui la valide, la convertit et la transmet dans un format compatible avec le système de facturation du client. Le service d’intégration B2B proposé par Actian BX est suffisamment souple pour prendre en charge tous les systèmes ERP utilisés chez Superior, mais aussi suffisamment puissant pour s’adapter à n’importe quel système ERP côté client. Actian propose également un service d’intégration rapide, aussi bien pour les nouvelles entités internes de Superior que pour les clients qui acceptent de recevoir leurs factures via la plateforme BX.
Les bénéfices
Comme mentionné précédemment, l’approche proposée par Streeter a généré deux types de bénéfices. En standardisant les processus de facturation et en utilisant Actian BX pour l’envoi des factures, les différentes unités de Superior ont pu gagner du temps et réaliser des économies. Et plus elles adoptaient la plateforme, plus elles prenaient conscience de l’ampleur de ces gains.
« Les équipes chargées de la facturation disposent de beaucoup plus de temps », explique Streeter. « Elles peuvent économiser entre 7 et 12 jours de travail par mois en utilisant ce nouveau processus plutôt qu’en conservant l’ancien. C’est un gain énorme. »
En effet, Streeter a constaté que les gains de temps ont rapidement suscité un véritable engouement en interne. « Au départ », raconte-t-il, « la plupart des unités métiers étaient sur la défensive et montraient une certaine résistance. On savait donc qu’il fallait prendre le temps de les approcher individuellement et de leur présenter les choses de la bonne manière. Ça a pris un peu de temps, mais dès que les résultats ont commencé à se faire sentir, les équipes ont adhéré à l’initiative et se sont même mises à la promouvoir d’elles-mêmes. C’était très encourageant, d’autant plus que beaucoup de ces divisions communiquent entre elles. À un moment, nous n’avions plus besoin de convaincre qui que ce soit : des équipes nous contactaient d’elles-mêmes pour rejoindre le projet. Certains qui étaient les plus réticents au début nous appelaient désormais pour passer en priorité. »
Les membres du comité de direction, qui avaient demandé à Streeter de réduire le DSO et d’améliorer la trésorerie, ont eux aussi été très satisfaits des résultats. « Superior a constaté une amélioration significative de son fonds de roulement », affirme Streeter, « et dans notre secteur, la trésorerie est essentielle. En quatre ans, nous avons réduit notre DSO d’environ 18 à 19 %. Cela nous a permis de disposer d’une trésorerie saine au moment où le secteur pétrolier et gazier a connu une nouvelle baisse et que les prix des matières premières ont chuté. Nous étions clairement dans une meilleure position que beaucoup de nos concurrents à ce moment-là, en grande partie grâce aux gains obtenus via ce projet d’intégration. Je pense que ça en dit long sur le succès de l’initiative. »