Des requêtes 200 fois plus rapides chez Kiabi

Les enseignes de prêt-à-porter ne sont pas guidées par les tendances de la mode. Elles le sont par les tendances des données. Plus une organisation est capable d’accéder à des données actuelles et fiables, et d’agir en conséquence — un vrai défi dans l’univers ultra-rapide de la mode — plus elle peut rester compétitive.

Nulle part ce défi n’a été relevé avec autant d’efficacité que chez Kiabi, le géant mondial du prêt-à-porter.

Data is the New Black

« Chez Kiabi, notre succès repose sur notre capacité à proposer des articles qui plaisent au plus grand nombre, au bon prix », explique Jean-François Rompais, responsable de l’architecture IT chez Kiabi. « C’est un business à très gros volume, mais sans information fiable et en temps utile sur l’impact de nos campagnes marketing, comment prendre les meilleures décisions ? Et plus les volumes augmentent, plus le défi devient complexe. »

Rompais sait de quoi il parle. Après avoir utilisé pendant de nombreuses années ce qui était à l’origine une base de données relationnelle Oracle à la pointe de la technologie, les équipes commerciales et marketing de Kiabi ont fini par ne plus avoir accès aux informations nécessaires pour rester à la pointe du retail dans l’univers de la mode. Elles avaient besoin d’analyses à la fois en temps réel et historiques, mais la base existante ne possédait ni la structure, ni la flexibilité, ni l’évolutivité requise pour répondre à ces besoins à l’échelle massive de Kiabi.

« Nous voulions lancer des analyses prédictives sur nos démarques pour pouvoir améliorer nos campagnes marketing de manière proactive », explique Rompais. « Mais il n’y avait tout simplement pas assez d’informations dans notre entrepôt de données pour savoir quelles offres marketing étaient à l’origine des meilleurs résultats derrière nos démarques. Par exemple, si nous vendions un article à 10 € pour 5 €, quelle était l’origine de la démarque ? Cela pouvait inclure 2 € pour un programme de fidélité, 2 € pour une promotion spéciale et 1 € pour un bon de réduction. Ou bien cela pouvait venir d’un tout autre mix d’actions marketing. Nous n’en savions rien. »

Repenser les modes d’hier

L’un des partenaires technologiques de Kiabi a invité Rompais à assister à une présentation de la technologie Actian. Ce qu’il y a découvert l’a convaincu d’examiner de bien plus près à la fois Actian et les hypothèses sur lesquelles Kiabi s’était appuyée pendant tant d’années. Portée par la base de données analytique Actian Vector, la solution Actian semblait capable d’atteindre des niveaux de performance de traitement exceptionnels, même en utilisant du matériel standard disponible dans le commerce. Elle semblait également en mesure de gérer d’immenses volumes de données — qu’elles soient statiques ou en streaming — tout en fournissant des résultats de requêtes en quelques secondes plutôt qu’en quelques heures.

Peut-être que la base Oracle sur laquelle Kiabi s’était appuyée pendant tant d’années était comme un costume taillé pour un Kiabi plus jeune ; peut-être qu’elle ne correspondait tout simplement plus à l’entreprise qu’est devenue Kiabi.

Rompais a fait appel à Actian pour développer une preuve de concept visant à évaluer le potentiel de la solution chez Kiabi. « Lors de cette preuve de concept, nous avons évalué les performances de la base de données sur différents cas d’usage et requêtes. Nous avons installé Actian sur du matériel générique peu coûteux — sans aucun réglage manuel de la base de données — afin d’observer les effets de sa mise en cache embarquée et de sa compression intelligente. Actian s’est révélé 2 à 200 fois plus rapide qu’Oracle. Les performances étaient telles que nous n’avons même pas eu besoin d’examiner d’autres solutions concurrentes. »

« L’architecture de traitement parallèle en colonnes d’Actian nous permettrait de passer à l’échelle sur des jeux de données de plusieurs téraoctets — à moindre coût et sans perte de performance — ce que nous attendions précisément d’une base de données analytique. Tenter la même chose avec Oracle aurait été bien trop coûteux et complexe. »

Figure 1 : Actian bat Oracle dans les tests de performance côte à côte

Donner plus de pouvoir aux équipes métier

La preuve de concept s’est révélée suffisamment convaincante pour que Kiabi décide de déployer Actian dans son environnement de production.

« La première phase de notre projet s’est concentrée sur la collecte de données en magasin pour analyser les démarques », explique Rompais. « Nous avons obtenu d’excellents résultats et avons pu passer à la phase deux plus tôt que prévu. Cette nouvelle étape consiste à intégrer notre infrastructure web et à collecter les données de nos boutiques en ligne. » Kiabi prévoit également d’étendre l’utilisation d’Actian à de nouveaux cas d’usage, tels que l’analyse de la performance commerciale par rapport aux commissions, ou encore l’évaluation des réactions des clients aux campagnes marketing multicanal.

La solution Actian permet à Kiabi d’utiliser facilement ses outils de business intelligence (BI) favoris, comme Business Objects et Tableau Software. L’intégration entre Actian et ces outils est totalement transparente pour les utilisateurs métier, ce qui leur permet de se concentrer sur l’analyse des campagnes commerciales et marketing afin d’en tirer des enseignements plus approfondis et d’améliorer leur prise de décision.

« Aujourd’hui, nous sommes capables de traiter 800 millions d’enregistrements, et bien plus encore », indique Rompais. « Nos équipes métier peuvent analyser l’ensemble de nos démarques avec un niveau de détail bien supérieur. Elles peuvent explorer les données en profondeur et obtenir des informations sur la performance commerciale et marketing qui étaient inaccessibles avant l’adoption d’Actian. Les requêtes s’exécutent très rapidement, et nous avons réduit les volumes de données d’un facteur dix. »

Donner les moyens à la DSI

La performance n’est qu’une partie des bénéfices que Kiabi a tirés du déploiement de la plateforme de données Actian. L’enseigne et ses partenaires sont fortement ancrés dans la culture SQL, ce qui rendait essentiel le support complet du standard ANSI SQL. « Au fil du temps, nous avons adopté de nouveaux frameworks et outils basés sur Java », explique Rompais, « dont certains masquent le SQL sous-jacent. Mais pour nos développeurs et notre équipe IT, comprendre la base de données et sa structure reste fondamental. Ce que nous apprécions avec Actian, c’est la transparence et l’accès qu’elle nous offre. Nous sommes très efficaces, car nous respectons les normes. »

Rompais précise que Kiabi utilise Actian en production depuis maintenant 18 mois complets avant que son équipe informatique n’ait eu besoin du moindre support. Dès le premier jour, les produits ont été simples et rapides à déployer, et ont « fonctionné comme un charme » — ce qui n’avait pas toujours été le cas lors de précédents déploiements.

« Notre relation avec Actian ressemble davantage à un véritable partenariat. Nous avons récemment fait appel à l’équipe de services professionnels d’Actian pour réaliser un audit technique. Notre équipe IT les a trouvés très disponibles pour expliquer les spécificités de la base de données et prodiguer des conseils utiles. Ils reviendront prochainement pour former nos équipes aux bonnes pratiques, alors que nous nous préparons à passer à la dernière version d’Actian. »