Passez à la modernisation de votre entrepôt de données
La technologie des données évolue sans cesse, laissant de nombreux systèmes IT à la traîne. La modernisation prolonge la durée de vie des systèmes, réduit les coûts et permet de tirer parti des dernières avancées.


Pourquoi moderniser ?
Les applications non modernisées risquent de cesser de fonctionner à mesure que leur pile technologique évolue ou que les interfaces de programmation (API) changent. Les organisations ne peuvent pas compter indéfiniment sur le support des éditeurs de matériel et de logiciels. Lorsqu’un fournisseur publie une nouvelle version, le support des anciennes peut commencer à se dégrader. Dans l’industrie logicielle, il est courant de proposer un support complet uniquement pour la version actuelle et celle qui la précède. Au-delà, les correctifs de bugs ne sont plus garantis, le support devient approximatif et les coûts de maintenance augmentent pour inciter les entreprises à migrer. Moderniser les applications pour les rendre plus portables et compatibles avec les nouvelles API permet de protéger les investissements existants, d’ajouter de la flexibilité et de réduire les coûts de maintenance.
L’innovation fait la différence
L’innovation permet aux éditeurs de différencier leurs offres pour rester compétitifs et justifier les renouvellements de licences ou d’abonnements, ainsi que les coûts de support et de maintenance. Les revenus récurrents générés par les clients assurent la pérennité des éditeurs de logiciels. Si les entreprises ne modernisent pas leurs systèmes, elles risquent de devoir réécrire entièrement leurs applications, tandis que la charge d’administration informatique peut devenir écrasante, freinant leur capacité à lancer de nouvelles initiatives pour répondre aux attentes de leurs clients.
Les compétences des collaborateurs sont souvent liées à des technologies spécifiques, comme certains langages de programmation ou systèmes d’exploitation. Avec le temps, il devient de plus en plus difficile de recruter et de conserver des talents capables de maintenir des systèmes et applications obsolètes, ce qui constitue une autre raison majeure de moderniser.

Modernisation et plateformes données
La forme de modernisation la plus répandue aujourd’hui est l’adoption massive des services cloud. Le cloud séduit par sa capacité à éliminer la gestion du matériel et des systèmes d’exploitation dans les centres de données, confiée aux fournisseurs cloud. Ces derniers prennent également en charge de nombreux services, comme les serveurs d’applications, libérant ainsi les équipes IT pour des projets plus stratégiques.
Les anciens matériels, comme les systèmes Dec Alpha, sont difficiles à virtualiser, contrairement aux logiciels plus récents basés sur l’architecture Intel, facilement pris en charge grâce à des éditeurs comme VMware. Les machines virtuelles permettent d’isoler les systèmes d’exploitation des contraintes physiques en leur fournissant des processeurs, de la mémoire et des volumes de disques virtuels. Les simulateurs matériels fonctionnant sur des processeurs Intel modernes, tels que le Nat Semi 6502 ou le Motorola M6800, peuvent être trop lents pour les charges de production.
Docker a été l’un des premiers outils à conteneuriser les applications avec toutes leurs dépendances logicielles, les rendant portables et indépendantes des plateformes.
Les bases de données comme Ingres Database peuvent être facilement migrées vers des plateformes cloud grâce à Actian. La base de données en colonnes Actian Vector est aujourd’hui au cœur de la plateforme de données Actian, disponible aussi bien sur site qu’en service cloud auprès de différents fournisseurs.

Modernisation des applications
Les programmes applicatifs étaient autrefois écrits en langage assembleur procédural ou en langages de troisième génération (3GL). Aujourd’hui encore, plus de 220 milliards de lignes de code COBOL sont utilisées, et 43 % des systèmes bancaires y ont toujours recours. Ces premières applications se composent généralement d’un code principal appelant des sous-routines et fonctions. Lors de leur modernisation, les développeurs les refactorisent en composants plus petits, comme les opérations de vérification ou de dépôt dans les applications bancaires. Cette approche modulaire permet de développer plus rapidement de nouvelles applications en combinant des composants déjà testés et prêts à l’emploi. Les développeurs peuvent encapsuler ces composants écrits en langage ancien ou les réécrire dans des langages modernes, en les adaptant à des API plus pérennes comme XML ou JSON, qui sont auto-descriptives.
Applications web
Les applications web basées sur des composants peuvent également être conteneurisées et déployées sur des plateformes modernes sans serveur dans le cloud, éliminant ainsi le besoin pour les équipes IT de gérer l’ensemble de la pile logicielle et matérielle, ce qui réduit les coûts de maintenance. Ce mode de déploiement en microservices offre une flexibilité maximale, permettant aux applications de fonctionner aussi bien sur site que dans le cloud. Les développeurs peuvent en optimiser les performances en rapprochant le code applicatif des données, afin de minimiser la latence réseau.

Modernisation des compétences
Les grandes entreprises historiques doivent composer avec un lourd héritage d’applications obsolètes. Les programmeurs à l’origine de ces anciennes applications partent à la retraite, créant un déficit de compétences. Des éditeurs comme IBM ont mis en place des formations pour enseigner aux développeurs des langages devenus moins courants. De nombreux fournisseurs ont également créé des centres de compétences dédiés aux plateformes héritées, notamment en Europe de l’Est et en Inde, pour combler ces lacunes. À terme, ces applications doivent être modernisées ou abandonnées, car les développeurs privilégient l’apprentissage de nouveaux langages sur des plateformes modernes.
Le passage à l’an 2000 a été un exemple marquant de la mobilisation de l’industrie informatique pour mettre à jour du code vieillissant. Des éditeurs comme SAP ont encapsulé des portions de code datant des mainframes R2 sous forme de services web intégrés dans les versions actuelles de leurs produits. Ainsi, même si les développeurs initiaux ne sont plus là, leurs routines continuent d’apporter de la valeur.
Actian réduit la complexité de la modernisation
La plateforme de données Actian a été conçue dès le départ pour fonctionner dans des environnements hybrides, permettant aux clients de placer leur traitement analytique là où se trouvent leurs données.
La base de données Ingres offre un serveur transactionnel éprouvé, hautement disponible. Le programme Ingres NeXt préserve les investissements existants en aidant les clients à migrer leurs instances sur site vers le cloud. Actian fournit l’infrastructure, les services et les outils nécessaires pour moderniser facilement leur investissement dans Ingres.
Pour en savoir plus sur l'initiative Ingres NeXt , cliquez ici.